Dans un contexte où les enjeux environnementaux sont de plus en plus pressants, le secteur du bâtiment est confronté à des défis majeurs liés à la gestion des déchets de construction et à l’optimisation des ressources. La directive-cadre européenne 2008/98/CE, vise notamment la valorisation de 70% des déchets de chantiers à travers le réemploi. Ainsi, le réemploi devient une priorité stratégique pour répondre à la nécessité de réduire l’empreinte écologique des projets. Cependant, ces pratiques soulèvent des questions complexes en termes de faisabilité, de réglementation et de coordination sur le terrain.
Qu’est-ce que le réemploi ? Selon le Code de l’environnement, le réemploi est défini comme « toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus ».
D’après la FFB « Dans le cadre de la RE 2020, les matériaux et les produits de réemploi sont comptabilisés comme émettant « zéro carbone » – même s’il faut les trier, les transporter et parfois les remettre en état – ce qui est très intéressant pour répondre aux exigences imposées. ».
Voici les principales normes et obligations à respecter pour le réemploi dans le BTP :
Dans un premier temps, nous devons étudier la faisabilité du réemploi dans le projet de construction. Dans un deuxième temps, il faudra prévoir la mise en place sur le chantier et confirmer le choix des partenaires. Enfin, un suivi des travaux et une fin de chantier conforme permettra au projet de répondre entièrement aux critères du réemploi.
Avant de démarrer un projet de rénovation durable ou de réemploi, il est essentiel de réaliser une analyse de l’environnement qui permet d’identifier les contraintes spécifiques liées à chaque chantier et ses ressources in-situ. Cela comprend un mémoire technique réemploi, les pièces financières réemploi complétées, un PIC intégrant les opérations spécifiques, et un référant économie circulaire au sein de l’entreprise. Par ailleurs, la faisabilité du réemploi dépend largement de la nature des matériaux, de leur état et de leur capacité à répondre aux nouvelles exigences techniques. Ces paramètres influent directement sur la rentabilité et la durée de vie des projets.
Cependant, la mise en œuvre de ces pratiques se heurte à de nombreuses difficultés : le manque de visibilité sur la traçabilité des matériaux, la gestion de leur qualité et leur adaptation aux nouveaux projets. Ces obstacles requièrent une réflexion approfondie sur les méthodes à déployer pour garantir à la fois la viabilité économique et la conformité aux standards environnementaux. De plus, la collaboration entre les différents acteurs (architectes, entrepreneurs, fournisseurs) est essentielle pour faire face à ces enjeux.
Une fois l’analyse effectuée, la phase de mise en place sur le chantier commence. Cette étape nécessite une gestion rigoureuse et la coordination avec différents partenaires : entreprises de déconstruction, fournisseurs de matériaux recyclés, entreprises spécialisées dans le réemploi, et artisans qualifiés. CPLC, en tant qu’acteur engagé, travaille avec des partenaires de confiance qui partagent une vision commune de la rénovation durable et de l’économie circulaire. Nos équipes les aident à retirer les produits présentant des défauts majeurs (tâchés, abimés, délavés) afin de les nettoyer, désinfecter et éliminer de gros résidus de colle. Elles remettent en œuvre les moquettes, sols pvc et autres sols souples, tout en respectant les normes et les pratiques en vigueur (ex. pv feu d’une dalle de moquette).
Le suivi des travaux est une étape clé pour assurer que les normes et engagements pris au début du projet sont respectés. Nos équipes assurent un contrôle rigoureux à chaque phase de la construction : du choix des matériaux à leur intégration dans la structure finale. Une fois le chantier terminé, nous procédons à la remise des attestations nécessaires (ex : fiche technique et traçabilité). Cette démarche garantit la transparence et la conformité du projet aux critères de performance.
CPLC se positionne comme un acteur dans la rénovation durable et le réemploi des matériaux. Grâce à une expertise et à des partenariats solides, l’entreprise contribue activement à la réduction de l’empreinte carbone du secteur du bâtiment. En évitant la production de nouveaux matériaux et en favorisant la réutilisation, nous participons à la préservation des ressources naturelles et à la réduction des déchets de chantier. De plus, CPLC est en mesure de fournir des missions de conseils en rénovation et réemploi, afin d’accompagner les entreprises et les collectivités dans leur transition vers un modèle plus respectueux de l’environnement.
Grâce à cette démarche de réemploi, le projet contribue à réduire la pression sur les ressources naturelles, à diminuer l’empreinte carbone du projet et à réduire la quantité de déchets générés.
A l’échelle d’un mètre carré voici une approximation des gains :
· CARBONE : économie de 8.21 kgeqCO2/U
· EAU : économie de 147 L/U
· DÉCHET : économie de déchet non dangereux de 4,62 kg/U
CPLC ne s’arrête pas là : en plus de ses missions de conseil en réemploi, elle propose également des solutions innovantes pour la rénovation de sols souples. En effet, contrairement à l’idée reçue que les sols doivent être systématiquement remplacés, CPLC offre des services d’entretiens qui permettent de prolonger la durée de vie des sols en linoléum ou pvc tout en réduisant la quantité de déchets générés. Ce processus, offre un résultat impeccable, comme neuf. Découvrez ainsi comment nous pouvons rénover vos sols souples